Foto: © Bert Bevers | Max Elskampstraat | Antwerpen
Uit de voorraad Bevers collectie Mellendijk (keuze dichter en gedicht): Max Elskamp
âme
Est-ce toi ô mon âme,
Que je vois sur la voie
Parée comme une femme
Qui marche et qui s’en va
Que je vois sur la voie
Parée comme une femme
Qui marche et qui s’en va
Et sortie de moi- même,
Sous le soleil qui pâme
Pour la cueillir, suprême,
La paix que tu réclames ?
Sous le soleil qui pâme
Pour la cueillir, suprême,
La paix que tu réclames ?
Pour trouver loin du songe
Les ciels vrais où c’est Dieu,
En lesquels on se plonge
Les ciels vrais où c’est Dieu,
En lesquels on se plonge
Pour être enfin heureux ?
En ma chair incarnée,
Qui veux, comme une femme
Autre robe, et t’orner
Qui veux, comme une femme
Autre robe, et t’orner
D’ailes comme anges
Qu’on voit sur les peintures
Blanches comme des langes
Ou neiges sur des murs,
Qu’on voit sur les peintures
Blanches comme des langes
Ou neiges sur des murs,
Et puis monter si haut
Qu’on ne sait où l’on est,
Comme font les oiseaux
Lorsque c’est Mai qui naît ;
Qu’on ne sait où l’on est,
Comme font les oiseaux
Lorsque c’est Mai qui naît ;
Est-ce toi qui voudrais
Te perdre en l’infini,
N’être plus de concret
Mais d’abstrait qui délie,
Te perdre en l’infini,
N’être plus de concret
Mais d’abstrait qui délie,
Comme atome qui n’est
Que poussée de vie,
Sans raison, sans pensée
Sur la route suivie ;
Que poussée de vie,
Sans raison, sans pensée
Sur la route suivie ;
Je te l’ai demandé,
Tu ne m’as répondu,
Mais lors tu es rentrée
Dans ma chair éperdue.
Tu ne m’as répondu,
Mais lors tu es rentrée
Dans ma chair éperdue.
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